Les thermoplongeurs sont populaires dans les secteurs du pétrole et du gaz, de la pétrochimie et de la fabrication. Leur fonctionnement est simple et consiste à chauffer directement un fluide lorsque l’élément chauffant y est immergé.
Le modèle le plus courant consiste en un élément chauffant directement immergé dans le milieu cible. La chaleur est transférée à une masse plus froide par conduction. Mais le transfert de chaleur peut également se faire par convection, en fonction de la présence d’un flux de fluide ou même de l’apparition d’un flux dû à des changements de température.
En général, l’élément chauffant immergé est une résistance électrique qui atteint un rendement de 100 % dans la transformation de l’énergie. Le contrôle de l’efficacité de la conversion énergétique présente toujours une courte hystérésis qui ne doit pas être confondue avec une perte d’efficacité, puisque la résistance de chauffage est recouverte. L’énergie électrique qui traverse la résistance est entièrement transformée en énergie thermique. La température au niveau du couvercle augmente d’abord, ensuite celui du reste des composants mécaniques du réchauffeur et enfin celui du fluide. Les régulateurs modernes intègrent ce délai dans les calculs des signaux de marche/arrêt ou de diminution/augmentation de la tension d’alimentation.
Les transferts de chaleur s’effectuent généralement par trois modes : la conduction, la convection et le rayonnement.
On peut observer le premier lorsque deux phases solides (ou fluides immobiles) sont en contact direct l’une avec l’autre. Le taux de transfert, dans ce cas, est proportionnel à la différence de température actuelle (dynamique, par opposition à un état stable) des deux corps, à la surface de contact et à un coefficient de conductivité pour le transfert de chaleur, « k ». Ainsi, si l’on souhaite optimiser/modifier/surveiller le transfert de chaleur, trois facteurs sont à prendre en compte.
Les thermoplongeurs maximisent la surface de contact en incorporant des éléments chauffants de grande surface tels que des feuilles, des spirales, des bobines et autres éléments similaires. En conduction, il n’y a pas d’obstacles lorsque de telles formes sont utilisées et le transfert de chaleur peut être augmenté sans perte d’énergie, comme dans le cas de la convection. Les cas de conduction sont faciles à traiter car le fluide chauffé autour de l’élément chauffant permet progressivement le transfert de chaleur vers le contenu global. Une autre option consiste à mélanger dans un récipient ultérieur (comme un réacteur à agitation continue) pour une homogénéité complète de la température. Un bilan énergétique global est suffisant pour la plupart des cas si l’on utilise le mélange suivant : apport énergétique dû à l’énergie électrique = masse x Cp x DT
Où m est la masse du fluide, Cp le coefficient de capacité thermique et DT la différence de température produite. Si nous devons être plus précis pour le cas de non-mélange postérieur, nous devons tenir compte du flux induit en raison des différences de densité proches et éloignées de l’élément chauffant. Généralement, en conduction, ce n’est pas le cas.
Le second mode, la convection, se produit lorsqu’au moins l’un des corps impliqués est un fluide en mouvement, comme dans le cas de l’air qui se déplace dans nos maisons. En convection, le transfert de chaleur dépend de la vitesse de mouvement relative des deux matériaux, de la surface de contact disponible, de la différence de température et des coefficients k qui sont fonction des deux corps. Des instruments sophistiqués traitent la distribution dynamique de la température et le transfert de chaleur.
Un exemple de conduction pourrait être deux feuilles de métal en contact l’une avec l’autre. Le profil de température à l’intérieur des feuilles peut être calculé selon une approche linéaire (les profils de température dans la dimension d’intérêt sont linéaires). Si un fluide coule le long d’un thermoplongeur, plusieurs changements se produisent :
Toutes les solutions ci-dessus visent à orienter l’équilibre de la dissociation du carbonate de calcium vers la phase ionique/dissoute.
Il peut être assez difficile de calculer le transfert de chaleur en mode convection pour un thermoplongeur. Nous suivons en pratique l’une des voies suivantes :
La dynamique des fluides numérique est actuellement l’outil le plus populaire et le plus précis pour la conception, le contrôle et le dépannage des systèmes de transfert de chaleur. Ce logiciel résout simultanément les bilans de masse, les bilans énergétiques et les bilans de quantité de mouvement (équations de Navier-Stokes) pour tout système donné.
Le rayonnement est le troisième mode de transfert de chaleur. Le rayonnement est moins souvent observé pour les thermoplongeurs en raison des valeurs de température des processus. Le rapport de rayonnement est très faible dans les systèmes simples de préchauffage et de chauffage (max 100 °C). Elle est faible aux températures moyennes que l’on trouve dans les environnements industriels (max 250 °C), et assez élevée aux températures plus élevées. En raison de la dépendance du transfert de chaleur à la puissance quatre de la température, ce mécanisme devient dominant à des températures très élevées (>700 °C).
Ses domaines d’application sont les chambres de combustion et les brûleurs industriels. Dans ces rapports de rayonnement très élevés du transfert de chaleur global, des matériaux, des fluides et des infrastructures spécifiques sont utilisés pour à la fois maximiser l’adsorption de l’énergie de rayonnement et minimiser les pertes radiatives dans l’environnement. La première peut être obtenue par le choix de fluides très absorbants, tels que des combustibles à haute teneur en carbone, contrairement au gaz naturel par exemple. La seconde est principalement obtenue grâce à des supports réfléchissants autour des récipients de chauffage qui éliminent les pertes d’énergie dans l’environnement. Le transfert homogène d’énergie vers chaque direction rend la prédiction du transfert par rayonnement plus facile que dans le cas de la convection. Néanmoins, les logiciels modernes de dynamique des fluides numérique et de multiphysique (comme COMSOL par exemple) facilitent la conception précise de tels systèmes.